Catégorie : Labo

  • Unphras 1 et 2

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  • Forer 2

  • Exposition Stratifications

    [STRATIFICATIONS]
    Commissaire Daniele Capra
    Giancarlo Dell’Antonia # Igor Eskinja # Florence Girardeau # Bruno Kladar # Marie Lelouche
    Du 5 juin au 25 juillet 2010

     

    Galerie KernotArt

    14 rue Saint-Claude
    75003 Paris

     

    http://www.kernotart.com/

     

    Le monde est un sandwich. La vie se caractérise par des juxtapositions sur divers niveaux d’instances, de
    visions, de désirs, de frustrations, de lieux et de personnes. Sur l’écran de notre ordinateur des fenêtres sont ouvertes simultanément, notre travail se construit par stratifications.
    Polyvalents, nous sommes habitués à assurer plusieurs tâches en même temps, à conduire différentes lignes de pensées sans que cela implique leur mélange et leur exclusion. Gérer cette
    complexité est le pain quotidien de l’homme post-moderne. La stratification est alimentée par l’accumulation et la sédimentation, tout comme nos disques durs sont chargés en données.
    Le dépôt d’images et d’objets, perpétuel et inexorable, permet, à intervalles réguliers, de nous confronter au passé oublié par inadvertance, ou au futur non défini. La stratification
    semble ainsi montrer sa double face, entre fluidité instantanée du devenir et accumulation d’un monde que nous ne pouvons ignorer.

    Cette exposition est née d’une réflexion sur le concept de stratification. Nous souhaitons rapprocher le travail de cinq artistes internationaux très différents, mais qui pensent et opèrent
    par superposition, tant dans la sphère visuelle que conceptuelle. Cette pluralité nous invite à porter un regard sur la recherche d’éléments d’analogie et de diversité.


    Daniele Capra

     

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    Gradiva

    2010

    Collage sur verre

    Gradiva s’inscrit dans un ensemble de collages initiés en 2007, et
    nés d’une pulsion à détruire les images, à en neutraliser la structure, la composition, pour n’en garder que la surface. Les unités sont ensuite agrégées en couches et dépôts, coulées striées.
    Les images sont là mais indéchiffrables, tel un processus de mise en mémoire codé.

     

  • l’envers

  • restes

  • view box

  • a sound planet

    « À bruit secret » bien sûr présent en infrabasse.

  • cristal valley

    Recherches pour une installation interactive avec C.S.


  • sédimentation

    Sédimentation. Rush, premier matériau à manipuler, dans sa profondeur,transparence, dans son cadre, dans ses vitesses…..
    C’est la terre à modeler.
    Sûrement deviendra tout autre chose.

  • Projet Laps / précisions

    Une installation
    vidéo à variables, à unités disséminées.

    Selon une courbe, à écran de 5,5cm correspond une durée de 09 secondes soit une vitesse à 1000%, à écran de 36 cm correspond une durée de 44s soit une
    vitesse de 200%, et enfin à écran de 4m correspond une durée de 3 minutes soit une vitesse de 50%.

    Ce sont les divers terminaux d’un réseau, et en question des notions d’échelle ; temps et espace.
    Pour penser à des échelles différentes aussi : celle des étoiles, des galaxies, celle des humains, celle des fourmis, celle des atomes.
    Pour questionner la variation de taille de l’unité écran dans une oeuvre, dans un espace d’exposition.
    Pour questionner les rapports entre des temps/espaces.
    Le temps à un point déteminé en rapport avec un temps à un autre point déterminé.
    Systole/diastole, lumière/obscurité, échelle de la main, échelle du dessin, du trait.
  • L’aire de jeu

    Je rêve d’une découpe parfaite, pilotée par une machine froide, et par des
    faisceaux parfaitement rectilignes. En attendant d’avoir de l’espace, l’espace du déploiement, de l’aveu, de la proposition, je cerne de toutes parts et de toutes les façons. La main, elle,
    s’active sur une plus large aire de jeu que d’habitude, et prendra son temps, assez de temps.

  • Citation de G. D.-H.

    « Son être n’est pas demeure, mais « être-en-transition ». L’homme est animal, un être animé par soi-même, dans ce
    sens-là. La sensation n’est jamais pour lui séparable de cette orientation dans l’espace, parce sentir – même lorsqu’on touche quelque-chose ou quelqu’un – s’apparente toujours à une danse où se
    conjuguent et se mettent en rythme l’approche et l’éloignement, l’union et a séparation. Ainsi, « le mouvement tactile s’amorce
    par une approche qui commence dans le vide et se termine lorsqu’il atteint à nouveau le vide. {Dans chaque sensation et dans chaque mouvement,} je maintiens un échange continu qui se caractérise
    par une approche à partir du vide et retourne à celui-ci. »

    Chanter la terre ou danser la terre, ce n’est donc pas chanter ou danser son appartenance à la terre. C’est, tout aussi
    bien, chanter ou danser la distance, c’est à dire un désir et une mémoire en même temps, dans l’impossible appropriation de la terre. »


    Georges Didi-Huberman, « Geste, Fêlure, Terre », dans « Gestes à l’Oeuvre », dir.  Barbara Formis.
    G. D.-H. cite Erwin Straus, « Du sens et des sens. Contribution à ‘étude des fondements de la psychologie »

  • Minéral

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juste un doute à un certain moment. Les cristaux seront-ils mouvants ?

  • Le raisin



    Le raisin, écrasé, amassé, suintant, les pieds dedans, on prend un grain et
    on l’éclate sur la figure des autres. Dans la masse noire toutes sortes de viscosités mêlées, escargots, limaces et chenilles, pyrales, thrips, drosophiles et
    carpocapses. Copeaux de tiges vertes à sève.

    La pelle métallique à angle parfait, coupante, saveur de sang. Elle brille.
  • Les algues et les paons


    Quantité d’algues ramassées sur le bord de mer et déversés dans la baignoire. Des insectes qui sortent des
    algue
    s. Le contraste entre les algues noires et le blanc de l’émail. Deux éléments liés au corps et opposés.

    Les plumes de paons chez – . Décorer avec un bouquet de plumes issues d’un corps mort. Amalgame plumes/ fleurs.
    L’artificialité de toutes les fleurs. La beauté répugnante des plumes. L’odeur, la poussière des plumes de paon.

     

  • « Bounds », première maquette de l’installation

    Voici, après quelques déboires de colle et de gravure de dvd, ce que donne la maquette de l’installation.
    Les dimensions seront d’environ 1m50 sur 1m50.
    Il faut effectivement modifier l’angle des côtés extérieurs afin que la vidéo puisse les atteindre.

  • Procédés

    1-trouver par hasard-découper en lamelles-Verticales-coller avec intervalles.

    2-rechercher-imprimer-découper en lamelles verticales-coller côte à côte sans intervalles.
    La constante – la variable.
    Le réflexe – la contrainte – le contre-réflexe – contrarier.
    Les masses – les courbes – les angles.

    1 et 2 : processus manuel, aucune prévision de l’ensemble, le tout n’apparait qu’au fur et à mesure.
    Fur.

    Pulsion – rétraction.

    3-dessiner le canevas – coller dedans – effacer ce qui dépasse.
    Manuel ou virtuel.
    La perspective vient dévier les verticales – Triangles, angles aïgus.

    Prédominance de la forme sur le processus.
    Penser surtout le processus.

    Il y avait : répétition du geste manuel, litanie, transe.

  • Assemblé et blanc

    L’écran avance tout doucement entre les rhumes, les grippes et les gastros. Associés à la poussière d’acrylique poncé, il n’y a pas mieux. Des rectifications à prévoir, il faudra donc sûrement une
    deuxième maquette…
    N a une belle idée d’écran en céramique.
    N, tu le fais et je projète ?
    Aussi un dessin qui avance par à coup de 10 minutes. Comment aller vers le grand avec le minutieux, le minuscule : du temps.

  • Les lego-cercueils

    Sept unités pour une construction, en tunnel cela me plaît aussi. Etape peinture ce soir.
    Un nouveau problème avec les angles, certains pans risquent de se trouver dans l’ombre par rapport à l’angle de projection de l’image vidéo, tout dépendra peut-être de la distance du projecteur, ou
    alors il faudra une pente plus douce pour les côtés extérieurs.
    L’évidence de l’association entre vidéo de fragments corps mouvements / écran ciselé me semble plus floue à présent : n’y-a-til pas trop de perte de l’image, fragmentations à plusieurs étapes
    (montage, projection) qui serait comme un acharnement pour une perte complète de l’image ? Il faut que la perte elle-même soit sentie.

  • Un écran ciselé, des formes en mouvement

    Dans l’installation « L’angle de phase« , il était important de voir l’image déborder et s’étirer sur le bord
    arrondi de l’écran. C’était un petit détail. Qui m’a amené à réflechir à un écran où l’image allait déraper, à plusieurs endroits.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’écran a modifié complètement la vidéo prévue initialement dans le projet. J’ai travaillé à partir de fragments de vidéos pornographiques. L’idée de départ était de constituer une mosaïque. Mais
    le résultat était complètement éloigné de mon intention initiale. L’écran m’a permis de comprendre ce qu’il fallait faire avec ces fragments.

     


    Voici une image de la première version en cours de fabrication.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici une image de la deuxième version de la vidéo, qui sera projetée sur l’écran :